Quinze adhérents se sont inscrits, sept à l’atelier du matin et huit à celui de l’après-midi.
Sur un porte-manteau en fil de fer, nous avons collé de petits morceaux de liège pour faire la structure de la couronne. Les fleurs: Branches de noisetier tortueux et de pin, orchidées pourpres, ornithogales blanches, gypsophiles, chardons dorés et Santinis verts sont venues agrémenter le support.
Douze adhérents se sont inscrits à cet atelier art floral répartis sur deux séances également le matin et l’après-midi.
L’atelier consistait en la création préalable d’un support élaboré en carton sur lequel était collé des bâtons de bambou pour simuler un biscuit gaufré(cf photos).
Dans ce support nous avons installé de la mousse florale dans laquelle nous avons piqué des roses branchues couleur saumon, des œillets blancs, des ornithogales blanches, des pivoines roses, des chardons bleus, du feuillage de fusain panaché et des graminées.
Comme d,habitude la bonne humeur présidait dans cet atelier.
Arnaud Bizot spécialiste émérite des ptéridophytes( fougères ) à la SHNA( Société d’histoire Naturelle des Ardennes ) nous avait présenté précédemment un sujet sur ces multiples espèces de fougères. Cette fois, il nous entraîne à la découverte des collections d’herbiers conservées à la SHNA à Charleville-Mézières.
pour les botaniste ces herbiers sont une source de connaissance, tant les collections sont vastes et d’origines géographiques variées.
Ces collections comportent des milliers de documents où chaque plante est identifiée selon un code partagé. Ces documents sont accumulés pour certains depuis plus de cent ans. Hélas, celles-ci, comme d’autres collections naturelles de la SHNA manquent de locaux adaptés qui entraînent une dégradation irréversible si rien n’est fait. C’est le cas tout particulièrement pour les herbiers qui subissent des dégradations par certains insectes.
Les néophytes peuvent s’interroger sur l’intérêt de ces herbiers au-delà d’une simple collection. Mais l’ancienneté des collections constitue, une connaissance, un témoin du passé floristique de notre région. Il permet de mesurer par comparaison, les effets du temps, de l’évolution naturelle ou de l’évolution artificielle des pratiques culturales et enfin du changement climatique. Sur ce dernier point, certaines espèces présentent dans les collections les plus anciennes et qui étaient en limite de répartition géographique, ont désormais disparues.
Par ailleurs la précisions des descriptions sus-évoquées et en particulier les localisations précises de la station dans les herbiers ont parfois permis de retrouver des plantes qu’on croyait disparues.
La passion de l’intervenant a permis sans nul doute de faire passer le message auprès d’une bonne vingtaine de nos adhérents.
La bourse aux plantes d’automne de l’AJA s’est tenue le dimanche 15 octobre sur la place devant la salle des fêtes de la commune de Saint Laurent. La commune avait cette fois installé deux barnums, puisque l’AJA avait convié à cette manifestation l’association des jardins partagés des Paquîs et l’association Sel’Arden présentant sa grainothèque.
La matinée a débuté avec la fraîcheur mais le soleil s’est vite imposé. Dès 9h00 les premiers adhérents étaient présents pour installer les nombreux bancs et tables. Krystyna, Lylie, Nicole et les deux Michèle étaient prêtes à fournir cafés et gaufres pour peu que le courant ne fasse pas défaut.
Près de 25 exposants proposaient plantes, boutures et semis, le tout exposé sur les tables des deux barnums. L’affluence, encore jamais vue, atteignait en pointe plus de 50 personnes et les barnums étaient à saturation.
Bref une bourse aux plantes mémorable pour l’AJA et nos invités. La plupart des exposants sont restés après la manifestation pour partager les nombreux cakes, tartes, etc…. préparées par nos adhérentes et accompagnés du verre de l’amitié.
Un grand merci à la commune pour l’aide matérielle renouvelée, pour la fourniture d’électricité et l’accès aux toilettes.
Le mardi 26 septembre 2023 à 18h00 dans les locaux du lycée des balcons de meuse à Saint-Laurent, Michel Degré membre de l’Association des Jardiniers Ardennais (AJA) a prsenté un diaporama « Lire un jardin » devant 26 adhérents.
La lecture proposée s’articulait en 3 chapitres :
Ses références: histoire, modes, attentes….
Son fonctionnement: sol, cheminements, couleurs…
Sa prise en compte des enjeux du moment (sociétaux, environnementaux)
Les références faisaient appel au sens, étaient culturelles et historiques. Ce dernier point a notamment parcouru le moyen-âge, la renaissance, le jardin à la française, le jardin autour de la révolution, les parcs et jardins du XIXème siècle, les jardins modernes et enfin les jardins contemporains.
Le fonctionnement éclairé par la topographie, l’hydrographie et le le climat se décline en cheminements et cloisonnements. Les ornementations, les cultures hors sol, les couleurs, les formes et les rythmes viennent compléter l’ensemble.
Les enjeux du moment se traduisent par de l’insolite, des animations actives et passives et enfin les enjeux environnementaux qui sont par nature transversaux. Ils se retrouvent plus affirmés particulièrement dans les jardins contemporains par la pratique d’un développement durable.
L’intérêt des participants fut soutenu comme d’accoutumée et s’est traduit par un vif remerciement au conférencier
Le 23 mai 2023, nous étions une bonne trentaine d’adhérents à se rendre en co-voiturage à l’invitation de l’association nature et paysages de la Suippe.
Pour ne pas perturber les sites d’accueil, le groupe s’est scindé en deux pour se rendre alternativement matin et après-midi sur la pelouse à orchidées avec Mme Brigitte Verdelet et le jardin de M. Marc Langlois .
La prairie à orchidée nous a réservé une agréable surprise, car, malgré les conditions climatiques peu favorables de ce début de printemps, les orchidées étaient au rendez-vous. Tout en respectant autant que possible le site, nous avons pu observer 6 ou 7 espèces différentes sous la conduite de Mme Brigitte Verdelet, par ailleurs présidente de l’association sus-citée.
Le jardin de M. Marc Langlois, n’a pas usurpé le terme de merveilleux qui nous avait été rapporté. Chacun a pu admirer la diversité florale et la tenue parfaite de ce jardin . c’était un véritable régal pour les yeux. Les adhérents ont également découvert de nombreuses curiosités et raretés horticoles.
Le groupe s’est retrouvé pour le déjeuner tiré du sac dans un local de la ferme de Mme Brigitte Verdelet que nous remercions, ainsi que son association pour l’accueil réservé
La bourse aux plantes de printemps bénéficiait d’un barnum mis à disposition par la commune de Saint-Laurent. par un beau temps printanier nous étions 13 exposants dont les membres du jardin partagé du Paquis à Charleville-Mézières.
Les étals étaient copieusement garnis tant en plantes florales qu’en plants de légumes .
L’affluence fut la plus forte que nous ayons rencontrée depuis fort longtemps .Plus de 110 personnes se sont pressées sous le barnum et les échanges se sont multipliés à tel point qu’il restait très peu de végétaux en fin de matinée. Nos adhérents ont pu comme d’accoutumée, procéder à des échanges entre eux en début de matinée. Nos dames en charge du café et des gaufres n’ont pas chômés également tout ce qui était prévu a été consommé.
La matinée s’est terminée par un pique-nique sur place entre les membres du club disponibles.
Ce fut véritablement un beau succès dont on espère vivement qu’il en appellera d’autres.
Le projet proposé ce printemps, consistait en la réalisation de deux paniers en bois pour se rendre au jardin.
Toute la préparation initiale, c’est à dire, la découpe des bois, le perçage des avant-trous avait été réalisé par le responsable de l’atelier Gérard Vandenbroucke qui de surcroît nous accueillait avec son épouse fort agréablement dans son habitation.
Il restait donc à chaque adhérent inscrit à assembler, visser et coller les éléments pour parvenir aux réalisations(voir photos) et ce ne fut pas une mince affaire. Gérard se prétait de bonne grâce à toutes les sollicitations.
L’ambiance fut très conviviale, notamment au moment du repas tiré du sac.
Monsieur Igor Frinot, fleuriste à Charleville-Mézières, intervenant constant dans l’atelier art floral, nous a présenté cette conférence devant plus de 30 adhérents.
Les fleurs qui composent les bouquets achetées ont parfois parcouru un bon nombre de kilomètres autour de la planète.
Le marché français:
Les bassins de production se situent en: Centre Limousin, grand Ouest, Seine et Manche, grand Est, Rhône alpes, Auvergne et grand Sud
Origine des produits: les produits proviennent pour les fleurettes et roses d’Ile de France, pour les bulbes, hortensias, mimosas de Bretagne, pour le muguet de région nantaise et bordelaise et pour les renoncules, tulipes, pavots mimosas, roses, lisianthus de PACA.
Le marché de gros français:
Il y a 17 marchés d’intérêt national en France dont le plus important et le plus connu est le MIN de Rungis ouvert en 1969. Celui-ci est consacreé à tous les produits agricoles (dont l’horticulture) et alimentaires. L’accès en est strictement réservé aux producteurs et commerçants.
Il existe également quelques marchés d’intérçet régional dont le plus important est celui de la société de marché aux fleurs de Hyères. ayant un rayonnement dans le sud français et bien au delà à l’export.
Le marché hollandais:
Flora Holland est situé sur plusieurs sites dont en particulier le site de Aalsmeer. C’est une coopérative dont l’ensemble des producteurs sont les propriétaires. Ces producteurs ont un engagement de fourniture exclusif à la cooperative.
Les produits correspondent à un cahier des charges strict d’où il découle des produits de grande qualité. Ce marché propose un assortiment de variété inégalé dans le monde provenant de la planète entière.
Entre le chargement sur le site de production et la distribution aux revendeurs, il ne se passe pas plus de 24h00 quelqu’en soit l’origine sur la planète. (cf graphique)
Pour les professionnels du Nord de la France, la proximité de cet énorme marché mondial est une énorme chance.
Le samedi 3 décembre à la salle de l’AJA à Saint-Laurent nous avons fait avec Igor FRINOT fleuriste, 2 ateliers: 6 personnes le matin et 9 personnes l’après-midi.
Dans un plat rond de 30 cm de diamètre, nous avons créé une couronne avec un pain en mousse verte. Celle-ci fut recouverte avec des Roses branchues, Freesias, Ornithogales, Gypsophiles, Eucalyptus et du Ray grass.
De jolies boules de Noël roses, de tailles différentes sont venues garnir le centre de cette composition dont la couleur était dans un camaïeu de rose et blanc.
Le résultat obtenu fut à la hauteur de notre attente, tous enchantés de ce moment de convivialité et heureux de leur travail.